La gestion est désignée par l’action ou la manière d'administrer, de diriger, d'organiser quelque chose. Au sens strict, on parle de gestion lorsqu’il s’agit de l’administration d'une entreprise soit dans sa globalité, soit dans une de ses fonctions. Face à un environnement économique instable et pour maîtriser son fonctionnement, une entreprise doit être contrôlée. Dans sa conception moderne, le contrôle de gestion d’une entreprise doit être compris comme de la maîtrise et du pilotage. Le pilotage d’une entreprise consiste à collecter et à analyser des informations sur ses activités, afin de donner des directives permettant d’optimiser sa gestion et d’améliorer son fonctionnement.
Le contrôle de gestion vise à orienter l’entreprise dans un sens qui va favoriser et améliorer ses performances, ainsi que la correction et l’ajustement de ses activités et ses décisions. Encadrer est une action indispensable pour éviter de se disperser et cerner les véritables enjeux.
L’innovation est avant tout une invention, qui est un travail intellectuel avant tout et spontané. Pour qu’elle devienne une « innovation », elle doit être reconnue et mise face à la réalité. Or, la spontanéité n’est pas quelque chose de très courant dans la pratique d’un individu ou d’un organisme chargé de gérer. La nouveauté pour qu’elle ait lieu de s’appeler comme ça, n’est pas quelque chose qui a, a priori, des limites. Le libre recourt à l’imagination est justement la clé d’un innovateur. Il doit créer de la nouveauté qui doit être reconnue par les futurs consommateurs. Elle se doit d’être également utile. Vu sous cet angle, la gestion est a priori l’opposé de l’innovation. Pourtant, il s’avère être possible de concilier les deux notions et cela peut s’avérer être un atout pour celui qui arrive à le faire de manière intelligente.
Au sein d’une entreprise, on peut trouver du personnel qualifié qui est organisé pour qu’il soit dans les meilleures conditions possibles pour innover.
Les gestionnaires misent beaucoup sur le capital humain pour se différencier des autres et avoir un avantage concurrentiel. Seulement, ce dernier, il faut savoir le diriger. Ce ne sont pas des machines ou des méthodes de travail strictes qui vont pousser les employés à innover.
Parallèlement, si les futurs innovateurs sont complètement indépendants et sans limites, ce n’est pas assuré qu’ils réussiront à mettre en œuvre, un produit, un service, une nouvelle méthode par exemple, qui aura la capacité d’être reconnue. La gestion des ressources humaines a donc été mise en place pour concilier « gestion » et « innovation ». Il faut recruter les personnes qui présentent le meilleur profil répondant aux attentes du gestionnaire. Les méthodes de recrutement mises en place par les gestionnaires sont différentes en fonction de la taille, de la structure, et des attentes de l’entreprise. Certains optent pour les salons ou forums pour l'emploi car ces derniers sont de plus en plus organisés. Ils permettent aux étudiants de déposer leur CV et de prendre contact avec d'éventuels employeurs. Il y a des partenariats avec les écoles ou les universités qui amènent à des propositions de stages directement dans les lieux de formation débouchant souvent sur une offre d'emploi. Le Job dating qui est une méthode très pour l’employeur pour trouver le candidat idéal. C’est une session de recrutement qui dure 15 minutes.
Les journées portes ouvertes permettent aux jeunes diplômés d’appréhender les activités de l'entreprise afin de proposer leurs services en adéquation. La cooptation ou les DRH de certaines sociétés font appel à leurs propres salariés pour leur demander s'ils n'ont pas dans leurs relations un candidat sérieux à leur recommander. Ceci favorise l'intégration du nouveau salarié qui bénéficie alors d'un parrainage et d'un accompagnement personnel. Le recrutement sans CV ou le candidat doit uniquement répondre en ligne à un questionnaire. L'objectif pour l'employeur est de voir si le candidat comprend parfaitement la mission et arrive à se projeter dans le poste.
Le mode de management diffère lui aussi selon les entreprises. Elles n’ont pas la même façon de motiver leurs employés. Les petites entreprises locales n’ont pas la capacité d’offrir autant d’avantage à leurs employés qu’une grande entreprise. Il faut donc s’adapter et cela se traduira par la pause d’une climatisation dans une petite entreprise corse et par les repas gratuits ainsi que la mise en place de salle de jeux pour la détente, dans les firmes internationales. Ensuite, s’il faut mettre en place des limites, il ne faut pas que la gestion soit trop stricte. Il faut laisser aux salariés une certaine marge de manœuvre pour ne pas les brider. S’ils sont étouffés par les gestionnaires ou même, s’ils ont la pression de la part de leurs supérieurs de créer quelque chose, cela ne va faire que retarder le processus innovateur.
Le processus mis en place par les entreprises et plus largement par les organismes, permet d’atteindre l’objectif recherché qui n’est autre que celui d'innover. Il y a trois grands chemins dont on ne peut dévier pour y arriver.
Tout d’abord, nous pouvons constater que les aides au processus d’innovation sont mises en place par l’Europe et sont destinées à toutes les entreprises innovantes. Cependant, les aides financières sont beaucoup plus importantes que les aides non financières, qui sont tout aussi nécessaires aux entreprises dans leur processus d’innovation. Mais puisque les organismes qui financent ont une appréhension spécifique et proposent une approche rationnelle de l’innovation, nous pouvons nous poser la question de savoir quelle est l’influence de la rationalisation sur le caractère innovant de la chose nouvelle d'autant qu'il n’est pas vraiment possible en Corse, de transposer les innovations RH des grandes firmes dans un environnement si différent. En effet, les entreprises régionales qui sont pour la plupart des PME ou TPE, ne disposent pas de ressources financières assez conséquentes pour pouvoir financer de telles méthodes de motivation en ressources humaines.
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