La Corse est réputée pour son territoire très attractif. De tout temps, cette île a été une destination de vacances, un endroit pour se ressourcer mais aussi pour s’inspirer devant ce paysage à la fois sauvage et séduisant. En effet, la Corse offre d’une part la mer, la plage et le soleil, et d’autre part une terre riche en reliefs en son centre ; elle est d’ailleurs souvent décrite comme « une montagne dans la mer ». La Corse est l’île la plus montagneuse des îles de la Méditerranée occidentale, avec une altitude assez élevée. Elle a effectivement une altitude moyenne de 568 mètres, et pour point culminant le Monte Cinto à 2710 mètres.
Connue sous le nom de « l’île de beauté », la Corse vit essentiellement de tourisme et d’agriculture. Cette activité est permise grâce à son climat et à son paysage singulier ; comme le disait Napoléon Bonaparte : « Au parfum de son maquis, de loin, les yeux fermés je reconnaîtrais la Corse. »
Cependant son territoire, aussi beau soit-il, pose quelques contraintes d’un point de vue économique. En effet, du fait de son insularité la Corse est un territoire limité d’une part, mais aussi, comme nous l’avons exposé avant, c’est un territoire majoritairement montagneux d’autre part. L’hostilité du territoire freine l’île économiquement, à la fois sur l’aspect industriel mais aussi agricole. Ce handicap la pousse à s’orienter vers le secteur tertiaire et principalement le tourisme.
La Corse connait un second handicap : l’absence de ressources naturelles directement exploitables. Ce manque rend l’industrialisation très difficile en la contraignant à importer son énergie. A savoir que le secteur industriel ne représente que 5,7% de son activité en 2009 (Sources : Insee, RP1999 et RP2009 exploitations complémentaires lieu de travail.).
Le tourisme étant l’activité principale de l’île l’économie de la Corse est vulnérable aux chocs extérieurs.
C’est pourquoi nous nous somme intéressés à la problématique suivante :
Comment, devant un territoire singulier et hostile à l’industrialisation, la Corse cherche-t-elle à s'imposer face à l'innovation ?
Il est donc important de souligner que pour créer une entreprise en Corse, les entrepreneurs sont soumis à différentes contraintes liées aux divers organismes qui font en sorte de protéger l’environnement corse. Les créateurs d’entreprises doivent donc intégrer l’environnement dès la conception des projets. La protection et la mise en valeur de l’environnement entraine également une évaluation permanente de l’impact des projets.
Il existe notamment le Parc Naturel RĂ©gional de Corse qui a pour missions :
Mais il existe également des structures telles que l’Office de l’Environnement de la Corse qui œuvre pour le développement et la mise en place d'une politique visant à la protection à long terme de notre environnement.
Marie Ange Saliceti, responsable du développement durable nous a accordé quelques minutes de son temps afin de répondre à nos questions
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Ces différents critères nous laissent à penser que les actuelles ou futures innovations porteront sur le développement durable. En effet, on constate que, même à l’échelle mondiale, on se soucie de plus en plus de l’environnement, et que le manque de ressources naturelles se fait sentir. Ces constats devraient pousser à investir dans la recherche de nouvelles énergies plus soucieuses de l’environnement ainsi que la création de nouvelles machines écologiques. La Corse a la capacité d’innover, et comme le disait Jean-Jacques ROUSSEAU : « J'ai quelque pressentiment qu'un jour cette île étonnera l'Europe ».
Nous avons rencontré Vanina Bernard-Leoni, directrice de la Fondation de l'Université de Corse.
Autour de trois volets d'actions prioritaires - internationalisation, culture d'entrepreneuriat et aménagement du terrioire - la Fondation développe des projets d'innovations scientifiques, pédagogiques et de développement local. fundazione.univ-corse.fr/
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