Positionnement par rapport à la problématique sur la contribution de l’entrepreneuriat corse au développement de ses acteurs mais aussi de la Corse elle-même
- Jusqu’à la moitié du 20ème siècle, la Corse selon un vieil adage « exporte des fonctionnaires, et importe des retraités… »
- Au plan économique, la Corse produit peu, importe tout et seule existe une agriculture de subsistance en moyenne montagne. (la dépendance avec le continent est donc quasi-totale).
En 1962, l’Algérie devient indépendante et près d’environ 17 000 rapatriés s’établissent en Corse. Bon nombre d’entre eux sont agriculteurs de profession et mettent en valeur la côte orientale, grâce aux aides des pouvoirs publics. L’accent est mis sur la viticulture.
Cette situation entraine une grande frustration chez de nombreux insulaires qui constatent qu’il est possible de « vivre et travailler au pays ». Aussi, faut-il changer de mentalités.
La Corse possède des atouts non négligeables.
- Il convient de faire de l’insularité un atout. Depuis toujours, elle était considérée à tort comme un handicap rédhibitoire.
- Mettre en exergue son ensoleillement, ses paysages sublimes, sa situation géographique en Méditerranée : la Corse ? La plus proche des îles lointaines selon le célèbre slogan touristique.
- On peut, et il faut exploiter ces atouts, mais aussi faut-il s’en donner les moyens.
Cette prise de conscience est l’élément déclencheur selon lequel le développement de la Région Corse peut passer par le tourisme. Ce développement doit suivre une idée novatrice : la Corse est une île que l’on dissocie des autres îles méditerranéennes. Il convient de « vendre » l’identité corse aux visiteurs, de privilégier le local, ce qu’on l’on appelle le retour à la glocalisation. Les entrepreneurs et innovateurs sont les acteurs directs de ce changement.